Afin de moins dépendre du réseau énergétique commun, plusieurs ménages se lancent dans l’autoproduction d’énergie électrique. Les moyens pour y arriver sont multiples et ne se limitent pas uniquement aux sources solaire et éolienne. A partir de ces différentes sources, il est possible de répondre à une grande partie des besoins domestiques avec une électricité stable.

Pourquoi produire son électricité soi-même ?

Les raisons pour lesquelles, les ménages virent vers l’autoproduction sont multiples et diversifiées mais demeurent importantes à satisfaire. Vouloir profiter de sa télé ou de sa domotique sans vérifier au préalable l’électricité. Les coupures et pannes, générales ou non, d’électricité peuvent causer d’énormes dommages sur les matériels domestiques également. Par ailleurs, pour ceux qui aiment réaliser des expériences à domicile, il est nécessaire d’avoir un courant continu, de qualité.

Enfin la principale et plus importante raison de produire soi-même son électricité est de faire des économies. Même si l’autonomie est partielle, l’autoproduction permet de payer des factures moins élevées.

Les principaux moyens pour produire son électricité

Pour créer son indépendance énergétique, la solution est de se tourner vers les énergies renouvelables telles que l’énergie solaire et celle éolienne. Pour cela, on se sert de plusieurs moyens de production dont les panneaux photovoltaïques, l’éolienne, les chaudières, briques, les déchets naturels et bien d’autres. Chacun de ces moyens à son mode de fonctionnement propre qui permettra d’atteindre une autosuffisance plus ou moins accrue de la source conventionnelle.

A l’aide de panneaux photovoltaïques

Méthode la plus connue, avec les panneaux photovoltaïques, il s’agit de capter l’énergie des rayons solaires, les stocker puis les convertir en électricité utilisable. Les panneaux sont disposés à l’extérieur du domicile, en hauteur ou sur le toit de façon à ce qu’ils reçoivent les rayons sur leur surface. L’énergie produite par les panneaux photovoltaïques n’est consommée cependant qu’à 30% par le propriétaire.

Pour augmenter ce pourcentage et du même coup son autonomie, il est recommandé d’adapter à l’installation une batterie domestique. Le nombre de panneaux à utiliser dépend des besoins énergétiques de la maison.

Avec une éolienne domestique

Moins imposante que l’éolienne rencontrée dans les zones industrielles, celle domestique possède des hélices plus courtes et produit moins. A l’inverse d’un panneau solaire, l’éolienne ne va pas sur le toit mais est installé directement dans la cour, dans un endroit convenable après l’établissement d’une expertise.

Même si elle nécessite un certain nombre d’autorisations à causes des incidents qui peuvent en découler, l’énergie déployée par une éolienne est de haute qualité. Une éolienne bénéficiant d’une bonne qualité de vent peut produire jusqu’à quatre fois plus d’électricité qu’un panneau de même puissance.

Les autres possibilités

A part les panneaux et les éoliennes, d’autres installations plus ou moins couteuses ou imposantes peuvent également permettre l’autoproduction d’électricité. A partir des déchets domestiques, on peut tirer du gaz naturel qui sera converti en électricité. Les chaudières à micro-cogénération convertissent également, à l’aide d’un alternateur, l’énergie du gaz qui les alimente en électricité. L’électricité issue du gaz naturel peut couvrir une large partie des installations domestiques d’une famille. Outre les déchets et la chaudière, les vitres, la toiture, les briques d’une maison servent aussi à l’indépendance énergétique.

Tous produits industriellement, ces moyens intégrés à la maison, tirent l’énergie solaire qu’ils convertissent selon un mécanisme particulier en énergie électrique domestique. En fonction des besoins en énergie et de la possibilité financière, un ménage pourra opter aisément pour l’un ou l’autre d’entre eux.

Comment stocker son électricité ?

Utiliser de l’énergie obtenue en autoproduction de manière satisfaisante dépend non seulement de la capacité à produire mais aussi celle à stocker. L’énergie stockée pourra être utilisée en absence complète ou partielle de vent, soleil ou biogaz. Dans le cadre des ménages, le matériau de stockage conseillé est une batterie à décharge lente dont il ne faudra pas consommer plus de 80% de la contenance.

Pour augmenter la quantité d’énergie à stocker dans le temps, il suffit d’augmenter le nombre de batteries et de les monter en parallèle. La capacité de charge (ampère) inscrite sur la batterie est la quantité d’énergie qu’elle peut stocker lorsqu’elle est chargée au maximum. Il faudra donc y faire attention pour en bénéficier lontemps.